Ils rénovent entièrement leur maison. Épisode 5 : place à l’isolation

06/10/2022 4 min

En janvier dernier, Léa et Landry, couple de trentenaires, ont acquis une maison à Vaux-sur-Seine (Yvelines) qu’ils vont en grande partie rénover eux-mêmes. Démolition, isolation, plomberie, électricité, bonnes (ou moins bonnes) surprises… Recto & Verso vous propose de suivre les grandes étapes de leur chantier. Le projet d’une vie !

Isolation des sous rampants (à 5 m de hauteur), des murs, du plancher bas… Avant de débuter leurs travaux, Léa et Landry étaient conscients que l’isolation thermique de leur maison – ancienne grange à pommes réhabilitée en habitation en 1950 – allait constituer l’un des chantiers les plus importants de leur projet de rénovation. « Isoler son logement, c’est gagner en confort, réduire la facture de chauffage et limiter les émissions de gaz à effet de serre », précise l’Ademe (Agence de la transition écologique). C’est en ayant ces informations bien en tête que les deux trentenaires ont donc entrepris les travaux.


15 000 euros d’aides

L’isolation des fenêtres, de la toiture et du plancher bas a ainsi été confiée à un artisan RGE (Reconnus garants de l’environnement), condition sine qua non pour obtenir une aide financière de l’État. « Le gros budget isolation de notre maison concernait nos 22 fenêtres qui étaient en simple vitrage. Nous avons d’abord pensé faire appel à MaPrimeRénov’, mais n’aurions obtenu qu’une aide de 39 euros par fenêtre, indique Landry. Nous avons donc opté pour une isolation globale comprenant les fenêtres, le toit et le plancher bas, permettant 39 % de gain énergétique après travaux. » Grâce à MaPrimeRénov’ sérénité (attribuée sur conditions de ressources et pour des travaux permettant au moins 35 % de gain énergétique), le couple a bénéficié de 15 000 euros d’aides, pour une enveloppe totale de 40 000 euros de travaux.

Léa et Landry ont par contre mis la main à la pâte pour isoler les murs périphériques de leur maison. « Pour cela, nous avons commencé par installer des rails en aluminium en les plaçant à 14 cm des murs, explique Léa. Ensuite, on a posé l’isolant d’une épaisseur de 10 cm en laissant une lame d’air d’un peu plus d’un centimètre pour conserver une bonne aération. Et enfin, nous avons apposé le placoplâtre en prenant soin de faire passer les câbles électriques pour les futures prises. »




Le choix de l’isolant

Il existe un grand nombre d’isolants sur le marché tels que les isolants minéraux (laine de verre, laine de roche), synthétiques (polystyrène, polyuréthane) et biosourcés (bois, paille, liège, chanvre, lin, plume, laine…). Pour obtenir la meilleure isolation possible, il est préférable d’opter pour un matériau ayant un fort potentiel à s’opposer à la chaleur et une faible capacité à la transmettre

« Ce n’est pas nous qui avons choisi l’isolant, c’est l’isolant qui nous a choisi, admet Landry. Nous étions intéressés par des matériaux biosourcés comme de la laine de bois avec des propriétés de déphasage (la capacité d’un matériau à retenir la pénétration de la chaleur) plus intéressantes, mais avec l’augmentation du prix des matériaux, cela ne rentrait plus dans notre budget. Nous avons donc opté pour de la laine de verre en rouleaux croisés (méthode qui consiste à poser une deuxième couche d’isolant dans le sens opposé à la première afin d’améliorer les performances thermiques) pour les sous rampants et les murs externes et de la laine de roche pour le plancher bas. » Une fois l’ensemble des travaux achevés, le diagnostic de performance énergétique (DPE) de leur maison devrait passer de G à E.

Retrouvez prochainement Léa et Landry sur Recto & Verso pour un sixième épisode tuto dédié à la pose d’un faux plafond.

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